Pendant quelques années il enseigna au Lycée Pasteur à Neuilly ; puis il devint boursier de la Fondation Thiers et prépara sa thèse. Il choisit pour sujet la Route des Épices et analysa avec une finesse non dénuée d’humour l’évolution économique des premiers échanges entre l’Occident et l’Extrême-Orient, les mettant en relation avec les habitudes culinaires occidentales de l’époque. Désireux de démontrer que l’introduction en Europe de ces petits piments séchés que l’on appelle « piments oiseaux avait correspondu à une véritable mutation dans l’art de préparer les venaisons, il n’hésita pas, lors de sa soutenance, à faire goûter aux trois vieux professeurs qui le jugeaient, des marinades de sa composition.
Il fut évidemment reçu avec les félicitations du jury et, quelque temps après, nommé Attaché culturel à Lahore, quitta Paris.
À deux ou trois reprises, Valène entendit parler de lui. Au moment du Front populaire, son nom apparut plusieurs fois au bas de manifestes ou d’appels émanant du Comité de Vigilance des Intellectuels antifascistes. Une autre fois, de passage en France, il fit au Musée Guimet une conférence sur Les systèmes de castes au Panjab et leurs conséquences socio-culturelles. Un peu plus tard, il publia dans Vendredi un long article sur Gandhi.